Harrison, Richard W. The Budapest Operation. An Operational-Strategic Study

Cette étude examine en détail les opérations de l'Armée rouge en route vers Budapest et la prise finale de la ville après un long siège. La première partie de l'étude porte sur l'arrivée de l'Armée rouge dans le centre de la Hongrie après le succès de l'opération Iasi-Kichinev fin août 1944 et le développement ultérieur de l'offensive à travers la Roumanie, la Bulgarie et la Yougoslavie orientale. A la mi-octobre, les Soviétiques étaient en mesure de poursuivre l'offensive contre la Hongrie et sa capitale Budapest, dont la prise ouvrirait la voie à une avancée ultérieure vers l'Autriche et le sud de l'Allemagne.

Cette étude examine l'avancée rapide jusqu'à la périphérie de Budapest, où la résistance germano-hongroise tenace les a forcés à s'arrêter, après quoi les Soviétiques ont tenté d'encercler la ville et ont finalement fermé le cercle autour de la ville fin décembre. L'étude porte également sur les tentatives répétées des Allemands de briser le siège en lançant plusieurs contre-offensives à l'ouest et au sud de la ville. Celles-ci ont cependant toutes été repoussées au cours de violents combats et la garnison ennemie a dû capituler le 13 février. Dans cette étude, une grande attention est également accordée aux armes utilisées (artillerie, chars et forces mécanisées, avions et troupes du génie) pendant l'opération. L'autre étude est un document interne de l'Académie d'état-major général qui traite des activités du 3e front ukrainien pendant l'opération contre Budapest. Pendant la majeure partie de l'opération, le 3e front ukrainien a joué un rôle très secondaire. Il était chargé de protéger le flanc de l'avancée soviétique à travers la Yougoslavie et la Hongrie, tandis que le 2e front ukrainien devait s'attribuer le mérite de la prise de Budapest. Cependant, la résistance acharnée de l'ennemi le long des voies d'accès à Budapest a progressivement contraint le haut commandement soviétique à déplacer de plus en plus ses efforts vers la rive droite du Danube, d'abord pour isoler la garnison de Budapest à l'intérieur de la ville, puis pour repousser les contre-offensives allemandes répétées visant à désengorger la ville. Ce n'est que lorsque ces efforts ont été repoussés avec succès par le 3e front ukrainien que les Soviétiques ont pu provoquer la reddition de la garnison et la fin de l'opération.